la joie de vivre
Et quel est le plaisir de la vie quand on ne se soucie pas de ce qui se trouve à l'extérieur de la fenêtre de la voiture, des bâtiments asymétriques, des lustres soignés, un éclairage tamisé, comme si la chaleur de la vie émanait de quelques fenêtres que vous avez oublié d'ouvrir, sans rideaux, ne soucie-toi de l'humanité, ô ville.
Tant d'arbres, tant de roses, des fleurs ont soif partout, comme si le printemps colonisait la planète, ma planète qui ne dépasse pas les frontières de ma petite ville..
Tu te fiches d'être très jeune, tes yeux ne brillent pas à chaque cadeau, et tu ne pleures pas trop parce que tu ne te baisses pas mais que tu te lèves, comme si le vent ne secouait pas le pin arbres, tu n'as pas à faire tout ça, nous sommes tous là, la vie se dresse devant toi, comme une petite poupée, Prends-la par la main, tape-lui sur l'épaule, et regarde tout ensemble. « Ne t'habitue à rien », lui murmure la vie.